

Maelle Rouxel
19 mai 2025
Je me suis fait des amis et j'ai rencontré des martiniquais qui m’ont partagé leur amour pour cette belle île caribéenne. Être entourée d’amour et de bienveillance m’a vraiment aidé à évoluer et à prendre le chemin de la positivité.

Première partie : Mon chemin vers le développement personnel
Au mois d’octobre 2023 je me suis envolé en direction de l’île de la Martinique. J’ai décidé de partir à l’aventure seule, à 20 ans, à l’autre bout de la Terre, et pour une durée indéterminée ! J’ai alors acheté un aller simple en avion pour m’installer sur cette île que je ne connaissais pas. Tout le monde avait peur pour moi, sauf moi. Et j’ai eu raison de me faire confiance, car rassurez-vous, mon expérience s’est révélée être merveilleuse et très enrichissante. J’ai rencontré des personnes géniales avec qui j’ai partagé des moments inoubliables, gravés à jamais dans ma tête et dans mon cœur. J’encourage toutes les personnes qui le souhaitent à voyager seules, sans peur, mais toujours en faisant attention.
Lorsque je suis arrivée en Martinique, j’ai commencé par faire du volontariat chez une Martiniquaise, dans son auberge de jeunesse. J’avais trois colocataires, maintenant des amies, avec qui j’ai passé des journées et des soirées entières à discuter, rire, chanter, cuisiner, et à s’intéresser à plein de sujets différents. Nous avons souvent abordé des sujets tels que l’astrologie, le développement personnel, les énergies, la sorcellerie…
Après cette expérience, j’ai commencé mon second volontariat chez une Martiniquaise cheffe de cuisine indépendante, avec qui j’ai pu apprendre des techniques de cuisine, des recettes anciennes et locales, et bien plus ! On faisait du yoga ensemble, et elle me parlait de son île, des coutumes, des légendes… Encore une fois, je vivais avec plusieurs femmes qui m'ont beaucoup appris.
Leurs Traditions
Elles m’ont appris quelques mots de créole martiniquais. Lorsque l’on est invité chez quelqu’un en Martinique et que le plat est trop salé, on demande à la cuisinière “Tu es amoureuse ?“, comme si elle avait fait tomber le pot de sel en pensant à l’homme qu’elle aime. Quand le plat est très chaud, on dit “Bagail la chô!”. Le français est parlé sur toute l’île, mais le créole martiniquais reste la langue principale utilisée par les locaux. C’est un créole métissé, né d’un mélange d’expressions anglaises, espagnoles et françaises.
J’ai découvert des spécialités Martiniquaises que je vous conseille de goûter si vous allez aux Antilles. Les très connus accras de morues, le poulet boucané, le fricassé de chatrou (une petite pieuvre), le “ti nain morue”, les pâtés salés, le colombo de poulet, tous les fruits exotiques, et les rhums !!!
Parmi leurs nombreuses traditions, je vais citer les quatre plus grands événements. En premier, le fameux carnaval. Il se déroule sur quatre jours, partout sur l’île et aux Antilles (Guadeloupe, Sainte-Lucie, la Dominique…) . C’est la fête partout, jours et nuits. Les Martiniquais sont très très festifs !!! Ensuite, il y a Pâques. Une fête religieuse où l’on mange du crabe. Ils capturent les crabes, les mettent en cage quelques jours avant la fête pour les nourrir de bons fruits, puis les servent à table le jour de Pâques. Le crabe se mange à la main, comme à l’époque, et c’est vraiment délicieux. En été, c’est le tour des Yoles. Une course de bateaux (les Yoles traditionnelles) faisant le tour de l’île pendant 10 jours, en sept étapes. Le plus grand événement sportif, mais aussi et surtout très festif. Enfin, il y a Noël. La période des célèbres “Chanté Nwel”. Les Martiniquais se réunissent pour chanter et danser des cantiques de Noël créoles, accompagnés par des instruments de musique traditionnels. Ils en profitent pour partager un bon repas traditionnel.

On parlait aussi de légendes. Elles trouvent leurs racines dans le métissage des cultures amérindiennes, africaines et européennes. Les esprits et la nature y ont souvent un rôle central. Parmi les héros et créatures spectaculaires, je peux notamment évoquer Soucougnan, la fameuse créature nocturne qui terrifiait les villageois en se transformant en boule de feu. Beaucoup de lieux sont aussi concernés par de nombreux mythes et mystères. On dit de la plage des Salines qu’elle abrite un coffre trésor enfoui autrefois par des pirates, regorgeant de trésors. Il y a également beaucoup d’histoires anciennes de sorcellerie.
Je me suis fait des amis et j'ai rencontré des martiniquais qui m’ont partagé leur amour pour cette belle île caribéenne. Être entourée d’amour et de bienveillance m’a vraiment aidé à évoluer et à prendre le chemin de la positivité. J’étais également dans un cadre propice pour que grandisse ma spiritualité, entourée par une nature tropicale abondante. Les chants des oiseaux et le bruit des vagues m’aidaient dans mes lectures et mes méditations. Ce voyage a fait grandir ma spiritualité, tout simplement car j’y ai vécu mon éveil spirituel. J’ai découvert un tout nouveau monde, prenant en compte la manifestation, l’abondance, les lois de l’univers, la méditation, et bien d’autres choses.

La Loi de L’Attraction
La première chose que j’ai apprise est la loi de l’attraction. La loi de l'attraction est un principe qui suggère que nos pensées, nos sentiments, et nos croyances, ont une influence directe sur les événements et les circonstances de notre vie. En d'autres termes, ce que vous attirez dans votre vie est le reflet de ce à quoi vous pensez, et ce en quoi vous croyez.

Dans la même idée, je pense que “ce qui arrive devait arriver”. C’est une façon de me questionner sur le “pourquoi cela m’arrive ?“ tout en prenant du recul sur les choses et événements qui se produisent. Je pratique énormément les lois de la gratitude et de la confiance. Sûrement car cela m’apaise de penser que, peut-être existe-t-il une ou plusieurs entités divines là-haut, et qu’en les remerciant, nous nous attirons du positif de leur part. Je trouve la loi des vibrations particulière. Je pense que nous la pratiquons toutes et tous de manière inconsciente, et qu’il faut sans cesse nous remettre en question afin de savoir sur quel chemin nous sommes. Parfois nous croyons vouloir quelque chose, mais en réalité nous allons vers quelque chose d’autre que nous voulons davantage. Concernant la manifestation, je créer des “vision board” tous les ans en décembre et janvier. J’y mets mes objectifs professionnels, de voyages, de pensées, des images de la femmes que j’aspire à être. Puis je recommence l’année suivante, avec la satisfaction d’avoir réalisé sans m’en rendre compte, beaucoup de choses présentes sur ce “vision board”.
Je vais vous raconter quelque chose. En décembre 2023 j’ai réalisé mon “Vision Board 2024”. Je souhaitais aller en Guadeloupe, j’ai donc pris une photo au hasard d’un endroit de l’île que je trouvais joli. En février 2024 je suis allée en Guadeloupe avec une copine, la gérante de l’auberge de jeunesse dont je parle au début de l’article ! Déjà un objectif à cocher sur la liste ! Ce n‘est pas tout, des mois plus tard en regardant mon “vision board”, je me suis aperçue que j’avais pris exactement la même photo, totalement inconsciemment!
Vision Board
Certaines personnes estiment qu'utiliser des photos dans nos "vision board" n'est pas idéal car cela peut nous influencer, et que des mots et phrases sont plus bénéfiques car plus abstraits, et ils laissent libre court à notre imagination. Ici nous avons la preuve que les photos peuvent en effet nous influencer, mais aussi que le système de “vision board” fonctionne pour moi.
Les Quatre Accords Toltèques
Deuxièmement, j’ai appris à appliquer les quatre accords toltèques. Ce sont quatre principes de vie issus du livre de Don Miguel Ruiz, un auteur et chaman mexicain. J’ai lu ce livre un an auparavant, et à l’époque mettre en œuvre ces idées me paraissait compliqué.

Le premier consiste à ne pas parler négativement de nous et des autres, ne pas dire d’insultes, et c’est celui que je trouve le plus facile. J’ai totalement arrêté de parler de moi en mal. Je peux avoir des pensées négatives à mon égard, mais je ne les laisse pas sortir de ma bouche, par respect pour moi et parce que ça ne m’aide pas à avoir confiance, bien au contraire…
Pour le deuxième, prenons un exemple : quelqu’un vous insulte. Vous n’avez pas à être triste ou en colère, cela le concerne lui et pas vous. Si vous êtes blessé par ce qu’il dit, c’est que vous en faites une affaire personnelle, vous lui laissez l’accord de vous impacter. Cet accord n’est pas évident, mais je me dis vraiment à chaque fois que quelqu’un me manque de respect, que ça lui appartient.
Le troisième est le fait d'arrêter d'interpréter. Nous interprétons énormément, nous nous laissons croire des choses sur des faits créés de toutes pièces par notre cerveau ! “Il pense cela c’est sûr”, “elle me voit comme une personne comme cela”, “ils agissent de cette façon car j’ai fais cela, ils n’ont pas aimé”, c’est interminable ! Désormais, lorsqu’une situation tourne en boucle dans ma tête, j’essaye d'arrêter d’imaginer des scénarios, ou d’imaginer ce que la personne pense. Je ne peux pas vraiment savoir ce qu’elle pense, je ne suis pas dans sa tête. Une solution à cela est de poser des questions afin d’enlever les doutes. Je ne le répète jamais assez : la communication est la clé.
Enfin, le quatrième accord est de toujours faire de son mieux. Les “mieux” seront différents selon les jours. Un matin vous serez débordant d'énergie, un autre vous serez malade, mais dans les deux cas, vous ferez de votre mieux. Je le vois comme un sport de l’esprit. J’ai appris à plus m’écouter et faire ce dont j’ai envie, mais ce principe m’aide à trouver la limite, pour ne pas trop m’écouter, et faire ce qui est juste dans chaque situation. Ce sont aussi les erreurs que je commets qui me rappellent ce principe…
Plus vous pratiquez ces accords, plus ils deviendront faciles pour vous. Si au début vous n’y arrivez pas, ce n’est pas grave, faites simplement de votre mieux. Je pense qu’avec du temps, de la volonté et de la rigueur, nous pouvons réussir à appliquer ces principes au quotidien.
Troisièmement, j'apprends à agir avec intention. Cela signifie agir en étant pleinement consciente des raisons de chaque action, geste ou décision, plutôt que de fonctionner en mode automatique. Cela m’oblige à réfléchir à ce que je fais, à m'interroger sur le “pourquoi ?” je fais ce que je fais. C’est devenir plus authentique, en agissant avec passion et conviction, plutôt que par obligation ou habitude. C’est reconnaître que l'on est responsable de ses choix et de leurs conséquences, donc, faire preuve de discernement. Plus facile à dire qu’à faire ! J’ai encore du mal à l’appliquer à chaque fois car je me laisse influencer par mes proches ou mes connaissances sur certains sujets. Agir avec intention est un pur exercice de remise en question.
Faire les choses avec intention favorise une vie plus en phase avec les valeurs et les objectifs de chacun, et peut réduire la frustration ou l'épuisement associés à des actions irréfléchies ou sans but, qui conduisent à des « erreurs ». Je ne blâme pas les erreurs, car elles nous font grandir. Seulement parfois, avec un peu plus de réflexion, nous pouvons les éviter.
J’apprends également à être ancrée, c’est-à-dire être connectée au moment présent, et mieux gérer mes émotions et pensées. C'est un processus continu et chaque petit pas a un impact.
Comment se Recentrer

C’est un processus continu et chaque petite étape a un impact.
Pour conclure, je dirais que oui, tout cela peut paraître très “cliché” et très “féminin”, mais en intégrant ces pratiques dans mon quotidien, je trouve que j’ai beaucoup grandi, et que je grandis encore. Mes voyages en solitaire m'ont appris à me faire davantage confiance. Et toutes ces leçons sont importantes et me permettent aujourd'hui d'avoir des objectifs de vie plus clairs et d'être plus positive et reconnaissante au quotidien. Je me sens moins stressée. Au contraire, je suis plus heureuse, confiante et présente. J’essaye d’appliquer au quotidien ce que je viens de vous partager, même si cela n’est pas toujours facile. Il y a des jours où je ne prends pas le temps, des jours sans motivation, des jours tristes, des jours où je n’y arrive pas. Mais il y a toujours des solutions ! Lorsque je ne vais pas bien, j’écris, j’écoute de la musique que j’aime, ou je regarde un film réconfortant. Je ne m’oblige pas à faire du yoga et à être ancrée si je n’y arrive pas. Parfois, se laisser aller fait du bien aussi.
J'espère que cet article pourra vous aider. Prenez ce que vous avez à prendre. Pour aller plus loin, vous pouvez comme moi, écouter des podcasts méditatifs, lire et écrire des mantras positifs quotidiennement, pratiquer le journaling. Mes habitudes de consommation ont changé, que ce soit en matière d'alimentation, de musique, de podcasts ou de temps passé sur les réseaux sociaux… J’ai clarifié mes envies, mes objectifs, mes valeurs, et j’en suis très heureuse. Ce voyage et ces rencontres m’ont vraiment fait évoluer.